[ NEWS ] Stéphane COUTURIER.
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NEW REPRESENTATION
Stéphane COUTURIER

La galerie Christophe Gaillard est heureuse d'annoncer la représentation de l'artiste Stéphane Couturier.
Christophe Gaillard Gallery is pleased to announce the representation of the artist Stéphane Couturier.
Stéphane Couturier, Chandigarh-Replay - Assemblée #2, 2006-2007. © Stéphane Couturier / Courtesy Galerie Christophe Gaillard.
 
*** (Scroll down for english version) ***

Ces vingt-cinq dernières années, les télescopages entre construction réelle et construction photographique de Stéphane Couturier ont joué un rôle important dans le décloisonnement de la photographie et des arts plastiques.

D’un sujet de prédilection à l’autre (la ville historique,les chantiers, les barres d’immeubles ou encore les usines), d’un panneau de polyptyque à son pendant, d’un film structuraliste à ses immenses lais photographiques, imprimés et collés à même les murs de l’espace d’exposition, Couturier déploie un arsenal de stratégies visant à récuser cette croyance commune,devenue doctrine, qui voudrait que l’image soit transparente, qu’elle ne soit que le pur véhicule de l’information visuelle.

S’il est infiltré par le réel de toutes parts, l’univers photographique de Stéphane Couturier est moins un miroir qu’un tissage ou, pour être plus précis, un entrelacs d’écrans ajourés. De ces sites qu’il découvre et arpente inlassablement de par le monde, l’artiste s’emploie avant tout à isoler l’ossature invisible. À moins, au contraire,qu’il ne parvienne à y superposer une structure exogène mais apparente,permettant ainsi de voir la photographie- mais aussi toute représentation imagée telle que la peinture hyper réaliste peut en produire - comme une surface plaquée sur le réel : un camouflage. Enjouant sur ce puissant effet de réel, renforcé par la précision chirurgicale et la multiplicité considérable des détails, l’œuvre donne à l’observateur, un instant, l’impression d’être confronté à une ponction crédible du réel sensible, un fragment authentique, tel qu’il est appréhendé, à l’œil nu, lors de la découverte d’un site. C’est en toute logique à ce moment de reconnaissance relative et superficielle que survient le hiatus, la faille dans le système bel et bien virtuel de la photographie.
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Extrait de "Deconstruction site", un texte de Matthieu Poirier, septembre 2016.

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Stéphane Couturier ( né en 1957) vit et travaille à Paris. Il commence sa carrière de photographe dans les années 90 et réalise de nombreuses séries remarquées, il obtient le Prix Niepce en 2013.

Les photographies de Stéphane Couturier, qu'elles montrent un chantier à Berlin, des immeubles en ruine à la Havane ou une chaîne d'assemblage automobile à Valenciennes, parlent toutes de transformation. Un sujet qu'il aborde avec un sens certain de la construction et de la composition, assorti d'une sensibilité aiguë pour la couleur. Les images qui en résultent, selon le Telegraph, "se caractérisent par un vaste éventail d'informations visuelles et une extraordinaire clarté qui le distingue de ses homologues allemands contemporains".

Ses oeuvres sont présentes parmi les plus grandes collections institutionnelles telles que le: Centre Georges Pompidou, Paris (FR) ; la Maison Européenne de la Photographie, Paris (FR) ; le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (FR) , le Los Angeles County Museum (US) ; le San Diego Museum of Photographic Arts (US), la Galerie Nationale des Etats Unis à Washington (US) ; l’Art Institute of Chicago (US) ; la Galerie nationale du Canada à Ottawa (CA) ; le Musée National d’Art Moderne du Grand-Duc Jean, Luxembourg (LU), l’Israël Museum, Jerusalem (IL) ; le Musée de l’Elysée, Lausanne (CH)...
 
Over the past twenty-five years, the overlapping of Stéphane Couturier’s physical constructions and their photographic reconstructions has played a crucial role in breaking down the barriers between photography and the plastic arts. From one signature topic to another (historical cities, building sites, high-rise blocks and factories), from one polyptych to its counterpart, and from Structuralist film to vast photographic strips printed and pasted directly onto gallery walls, Couturier has unfurled a whole gamut of strategies to counter the common belief, now raised to the ranks of doctrine, that sees images as transparent, mere conveyors of visual information.

Although reality permeates every pore of Stéphane Couturier’s photographic world, it does not so much represent a mirror as a woven, or more precisely interlaced, pattern of openwork screens. In his discovery and relentless exploration of sites all over the world, the artist has always sought to highlight the invisible framework. Except, of course, when he succeeds on the contrary in superimposing an exogenous but visible structure that enables the photograph to be seen—indeed, any pictorial representation, such as that produced in hyperrealist art—as a surface plastered over reality. In other words, a camouflage. By relying on the powerful impact generated by this reality, emphasized by surgical precision and a remarkable profusion of details, Couturier’s oeuvre gives the viewer the fleeting impression of tapping into a credible sample of its perceptive expression, an authentic fragment, as a new site might appear through the microscope of discovery. In all probability, it is at this very moment of relative, superficial recognition that the hiatus occurs, the flaw in the undeniably virtual system of photography.

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Extract from "Deconstruction site", by Matthieu Poirier, September 2016.

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Stéphane Couturier began his career as an art photographer in his native Paris in the early 1990’s and has since made significant bodies of work.

The photographs of Stephane Couturier, whether of construction sites in Berlin, demolished buildings in Havana, or an automobile assembly plant in Valenciennes, are all about transformation, a subject he explores with a strong sense of design and composition and a specific sense of color. The resulting images, according to the Telegraph, “are characterized by a vast array of visual information and an extraordinary clarity that separates him from his contemporary German counterparts.”

Couturier's photographs can be found in major institutional collections such as: Centre Georges Pompidou, Paris (FR) ; Maison Européenne de la Photographie, Paris (FR) ; Museum of Modern and Contemporary Art, Strasbourg (FR) , Los Angeles County Museum (US) ; San Diego Museum of Photographic Arts (US), National Gallery, Washington (US) ; Art Institute of Chicago (US) ; National Gallery of Canada, Ottawa (CA) ; National Museum of Modern Art - Grand-Duc Jean, Luxembourg (LU), Israël Museum, Jerusalem (IL) ; Musée de l’Elysée, Lausanne (CH)...

 
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